Aller chez le gynécologue pour la première fois est une situation qui doit être conduite de manière calme et qui permet de comprendre les processus impliqués dans ce contexte, la recherche d'informations et de soutien de la part de la famille, en particulier de la mère, est donc fondamentale. Selon les spécialistes de la gynécologie infantile, la première visite chez le gynécologue doit avoir lieu en cas de doute, de problème ou de malaise lié au système de reproduction ou lorsque la jeune fille a ses premières règles, selon la première éventualité. Une visite au cabinet gynécologique dès le début de la puberté, avant même les premières règles, est également indiquée, car le médecin pourra ainsi suivre l'évolution de la jeune fille et établir une relation de confiance.
1 - Ne pas reporter la visite chez le gynécologue
De nombreux parents, par crainte que leurs filles n'aient des rapports sexuels précoces, non seulement ne parlent pas de la sexualité dans la famille, mais reportent aussi autant que possible le premier rendez-vous de la jeune femme chez le gynécologue, mais ce report peut entraîner des problèmes plus importants, car elle peut avoir aggravé une maladie par un traitement tardif ou s'exposer, par manque de soutien ou de connaissances, à une grossesse précoce ou à des maladies sexuellement transmissibles.Les filles qui remarquent cette posture chez leurs parents doivent manifester leur intention d'aller chez le gynécologue lors d'une conversation qui précise que l'objectif principal de la visite est la connaissance technique et spécifique du corps et le maintien de leur propre santé par le biais du bilan gynécologique. Le report de la visite chez le gynécologue peut également partir de la jeune patiente. De nombreuses filles qui entrent dans la puberté ou qui commencent à avoir leurs règles craignent l'idée de voir leur intimité exposée, de faire inspecter et sentir leur corps. Dans ce cas, le médecin conseille d'instaurer un dialogue entre la fille et ses parents afin qu'ils puissent expliquer les changements qui vont se produire et renforcer l'importance de la connaissance du corps, en évitant que la gêne de la jeune personne ne devienne une crainte pour le médecin.
2 - Gérer les contraintes avec le médecin et la famille
Un autre point assez conflictuel dans ce processus est le choix du médecin. Il est courant que la famille préfère que le gynécologue de la jeune fille soit le même que celui de sa mère, mais souvent ce n'est pas la meilleure option, car il est possible que le jeune patient ne se sente pas en sécurité avec lui. Si la jeune femme ne se sent pas à l'aise avec le gynécologue indiqué par sa famille, elle doit s'exprimer et faire respecter son souhait, car il est fondamental que la première consultation avec le gynécologue soit exempte de craintes et de suspicions, afin de pouvoir assimiler les informations qu'elle recevra du professionnel, se sentir à l'aise pour exprimer ses doutes, savoir qu'elle ne verra pas son intimité exposée à une autre personne et se laisser examiner. En ce qui concerne la question d'être ou de ne pas être accompagné par une personne responsable lors de la première consultation, les spécialistes du domaine apportent la solution : ils définissent généralement qu'un parent responsable est présent lors de l'entretien initial, pour aider à répondre aux questions sur les maladies infantiles, et ensuite rester ou être renvoyé, selon ce que la jeune fille exprime qui la mettra plus à l'aise.
3 - Savoir ce que l'on peut attendre de la consultation
La jeune femme doit se préparer en fixant un rendez-vous pour un jour où elle n'a pas ses règles, afin qu'elle puisse passer des examens, être aseptisée au préalable et réfléchir aux questions à poser au médecin - tout écrire sur un bout de papier est une bonne initiative.
Il est également important de savoir que la consultation ne comporte que les étapes suivantes :
Interview : Le médecin mesure le poids et les mensurations du patient et pose des questions sur les maladies, les habitudes alimentaires, les activités de routine et les menstruations ;
Examen physique : la patiente est laissée sans vêtements, couverte par un tablier ouvert à l'avant, et couchée avec les jambes levées et séparées afin que le médecin puisse évaluer ses seins, son abdomen et sa vulve. Si la patiente est déjà sexuellement active, le test de Papanicolaou est également effectué ;
Éliminez vos doutes : Le médecin répond aux questions de la patiente sur son développement corporel, ses menstruations, sa sexualité, sa virginité, les maladies sexuellement transmissibles, les méthodes contraceptives et les éventuels désagréments.
Par conséquent, la première visite chez le gynécologue est une expérience riche et indolore. Ne pas avoir peur ou honte du médecin, rechercher sa propre expérience au lieu de se bercer d'illusions avec les témoignages des autres, prendre tous les doutes et maintenir un dialogue et compter sur le soutien de la famille est fondamental pour que cette expérience soit fructueuse et tranquille.