N'oublions pas que les enfants montrent leur caractère dès leur plus jeune âge. Bien que l'éducation et les caractéristiques du contexte social dans lequel ils vont grandir puissent façonner ce tempérament, leur personnalité conservera une grande partie du tempérament avec lequel ils sont nés, et dont ils ont hérité.
Le tempérament de votre enfant
Il est essentiel de connaître le tempérament de votre enfant, car cela peut vous fournir des informations précieuses sur la meilleure façon, par exemple, d'éduquer votre enfant. Presque dès les premiers mois, nous pouvons savoir comment notre petit deviendra à l'avenir. Quelle que soit son évolution, il y aura certains aspects qui ne changeront pas ou qui changeront très peu. Dans ce cas, selon la science, il existe trois tempéraments spécifiques. D'une part, nous avons les enfants faciles, d'autre part, il y a les enfants difficiles et, enfin, nous trouvons les enfants apathiques. Il est évident que parler ainsi, c'est trop généraliser. Ces trois personnalités nouveau-nées ne sont pas absolues. Par exemple, un enfant peut avoir un pourcentage élevé d'apathie combiné à une moindre quantité de caractère difficile. Vous vous rendrez alors compte que votre enfant a un caractère facile, un peu rebelle et parfois apathique, ou très apathique et parfois simplement compréhensible, etc. Cependant, bien qu'il ne s'agisse pas d'une classification absolue, nous en avons besoin comme guide pour comprendre l'enfant et apprendre à établir des relations avec lui sur la base des particularités de son tempérament.
Les enfants au tempérament facile
Selon les études, un bébé de 40 ans a un tempérament facile. Leur éducation est simple, ils ne sont pas habitués aux problèmes de tempérament, ils acquièrent des habitudes saines. Ces enfants s'adaptent très bien aux changements et apprennent à obéir aux ordres dès leur plus jeune âge. Ils ont l'habitude d'être très souriants, tant avec les gens qu'ils connaissent qu'avec les étrangers. Ils ont le tempérament que, dans un premier temps, tous les parents souhaiteraient pour leurs enfants. Les enfants au tempérament difficile. Les enfants à la personnalité difficile représentent 10 au total des nouveau-nés. Dans ce cas, les parents doivent continuellement s'armer de patience car ce sont des enfants difficiles à traiter. En général, ces nourrissons sont très facilement irritables et n'acquièrent pas facilement des habitudes saines. Il est nécessaire de recourir à des limites fermes, à la didactique et à l'amour afin d'atténuer leur comportement. En effet, ils ont tendance à se sentir insécurisés et mal aimés, un sentiment qui les rend méfiants dans leur forme d'être. Un enfant est un chèque en blanc à l'ordre de la race humaine.
Des enfants au tempérament apathique
Nous trouvons enfin des enfants à la personnalité apathique. Ils représentent les 15 et les nouveau-nés et leur particularité réside dans leur tranquillité. Il n'est pas facile de les voir protester et ils s'adaptent parfaitement au changement. Les enfants ayant ce tempérament montrent une certaine indifférence aux stimuli extérieurs, ce qui n'est pas forcément inquiétant. Ce sont des enfants qui, en général, n'accordent pas beaucoup d'importance au monde extérieur, qui est perçu comme prévisible et peu surprenant au moins aussi prévisible et moins surprenant que pour les autres enfants du même âge. D'autre part, leur indifférence à ce qui les entoure n'indique pas qu'ils aiment ça, c'est plutôt un indicateur de conformisme. Ces enfants doivent donc être traités comme les autres, en essayant de contenir les aspects les plus problématiques de leur tempérament et en renforçant ceux qui ne le sont pas. En ce sens, il est important de connaître leur caractère pour leur apprendre quelque chose. Par exemple, les enfants très dynamiques apprendront mieux si nous les laissons essayer de les corriger pendant qu'ils le font ; les enfants calmes peuvent d'abord se voir montrer quelques exemples, puis les laisser essayer par eux-mêmes. Enfin, nous trouvons 35 enfants qui ne correspondent pas à ces modèles, car ils ont une personnalité mixte. C'est-à-dire que, comme nous l'avons dit, ils présentent des caractéristiques de l'un et de l'autre dans des pourcentages différents. Bien qu'un enfant soit généralement calme, dans certaines situations ou dans des états concrets, il peut réagir de manière difficile ou être apathique. Il n'existe pas de modèle concret ni de modèle statique à 100 %, mais il est possible d'identifier un modèle prédominant chez tous les enfants. Vous portez un enfant en vous pendant neuf mois, dans vos bras pendant trois ans et dans votre cœur jusqu'à la mort. Maintenant, en vous basant sur cet article, seriez-vous capable de reconnaître la personnalité de votre enfant ? Bien qu'il ne s'agisse pas de données absolues, elles peuvent vous être très utiles en tant que guide. En ce sens, apprendre à comprendre nos petits est crucial si nous voulons contribuer intelligemment à leur développement.
Les traits de tempérament
Des chercheurs ont établi neuf caractéristiques pour décrire les traits de tempérament. Ces caractéristiques expliquent, en gros, les modes de comportement qui définissent la personnalité d’un enfant. Elles peuvent vous aider à mieux comprendre votre propre comportement et celui de votre enfant.
- Le niveau d’activité. Cette caractéristique renvoie au niveau d’activité motrice et à la durée des périodes d’activité par rapport aux périodes d’inactivité. Tandis que certains enfants ne peuvent pas rester assis tranquillement une minute, d’autres jouent calmement pendant des heures avec leurs jouets. Il est possible d’aider un enfant très actif en lui donnant beaucoup d’occasions de bouger, surtout juste avant un événement où il aura à rester calme. À l’inverse, certains parents doivent toujours insister pour que leur enfant plutôt inactif aille jouer dehors ou s’adonne à une activité physique.
- La régularité et la rythmicité. Il s’agit du niveau de régularité des fonctions biologiques d’un enfant, telles que l’appétit, l’alternance veille/sommeil et les fonctions intestinales. Certains enfants s’endorment et ont faim toujours aux mêmes heures, tandis que d’autres sont beaucoup moins réguliers. Pour cette raison, il ne faut pas s’inquiéter si un enfant va à la selle une fois aux trois jours et qu’un autre y va deux fois par jour. Cela dépend de son rythme biologique. Pour certains enfants, il est donc préférable de conserver toujours un minimum de routine même lors d’événements spéciaux.
- L’approche, le recul et les premières réactions. Il s’agit de la prudence ou de l’intérêt dont fait preuve un enfant face à de nouvelles expériences alimentaires, sociales et vestimentaires ou à de nouveaux lieux. Certains tout-petits sont des fonceurs qui réagissent avec enthousiasme à la nouveauté, tandis que d’autres reculent devant ce qui sort de l’ordinaire. C’est ce qui explique pourquoi certains enfants vont aller à leur premier cours de natation ou de karaté avec enthousiasme et regarderont à peine leurs parents alors que d’autres vont préférer se coller sur papa ou maman. Les enfants qui ont peur de la nouveauté ont besoin d’être rassurés et encouragés à aller de l’avant. Il faut toutefois éviter de les surprotéger.
- L’adaptabilité. Ce trait de tempérament concerne les réactions à long terme d’un enfant face à la nouveauté et son aisance au moment où celle-ci survient. Un tout-petit qui s’adapte facilement se sent plus vite à l’aise lors d’une situation nouvelle qu’un enfant qui s’adapte plus lentement. Une façon d’aider un enfant à mieux s’adapter, c’est de l’amener à vivre graduellement le changement. Par exemple, pour un enfant qui commence la garderie, cela peut vouloir dire d’aller d’abord visiter l’endroit, puis d’y passer seulement quelques heures avant de faire le grand saut.
- Le seuil sensoriel et la sensibilité sensorielle. Les enfants ne réagissent pas de la même façon aux différences de saveur, de texture et de température. Certains sont fortement stimulés par le bruit, le toucher, les lumières brillantes, la texture des vêtements et la sensation de ceux-ci sur leur peau. Leur apprendre à tolérer la sensation en augmentant graduellement l’exposition leur permet aussi de davantage comprendre et de maîtriser leurs réactions. Par exemple, si un enfant n’aime pas la texture de la viande, lui offrir d’abord de très petits morceaux pour ensuite en augmenter graduellement la grosseur est une façon de l’aider à s’habituer à cet aliment.
- L’intensité de réaction. Il s’agit du niveau d’énergie manifesté par un enfant lorsqu’il réagit à quelque chose de positif ou de négatif. Certains tout-petits ont des émotions intenses, qui s’interprètent facilement, tandis que d’autres s’expriment de façon beaucoup moins claire ou moins forte. Avec un enfant qui fait des colères, il est essentiel de garder son calme et de discuter avec lui après la crise pour l’aider à mettre des mots sur ses émotions. Se fâcher après lui risque plutôt d’encourager ce comportement difficile. Pour sa part, un enfant qui exprime peu ce qu’il ressent a besoin qu’on lui enseigne tôt à reconnaître et nommer ses émotions.
Le tempérament peut-il changer?
Le tempérament d’un enfant et la façon dont ses parents s’occupent de lui s’influencent l’un et l’autre. Les recherches ont démontré que, par exemple, les parents auront plus de facilité à être chaleureux avec les enfants qui ont tendance à être de bonne humeur ou avec ceux qui respectent les règles. Pour les parents, il peut être en effet plus facile d’être chaleureux avec un enfant enjoué, car ils se sentent plus valorisés : leurs efforts sont récompensés par un sourire. À l’inverse, les enfants qui ont un tempérament plus difficile qui pleurent beaucoup ou qui font souvent des crises de colère peuvent décourager les parents ou les rendre plus impatients. Cette réaction est aussi normale, car ces enfants sont plus exigeants pour les parents. Il faut toutefois savoir que le tempérament d’un enfant n’est pas coulé dans le béton et qu’il ne détermine pas son avenir. Il est aussi important de se rappeler que chaque type de tempérament comporte ses forces.